Afin d’éviter ces deux maladies qui comptent parmi les plus dangereuses chez la femme, les gynécologues recommandent le dépistage régulier et une vie saine.

Selon le Dr Alexis Pajip, les cancers gynécologiques les plus fréquents sont ceux du sein et du Col de l’utérus. Au cours du symposium organisé par l’hôpital Laquintinie à la faveur des activités marquant la célébration de la journée internationale de la femme, ce spécialiste de la santé a éclairé le public sur les symptômes, facteurs à risques, facteurs protecteurs, tout en encourageant les femmes à se faire régulièrement dépister de ces cancers.

Pour ce qui est du cancer du sein, les personnes les plus touchées sont celles dont l’âge varie entre 45 et 50 ans ; les femmes ayant eu leur puberté entre 12 et 23 ans et celles ayant bouclée leurs maternités entre 22 et 35 ans. Pour ce qui est des manifestations, la femme est généralement alertée par la présence d’une boule dans le sein ; une induration de la peau du sein ; un affaissement à un endroit précis du sein ; une ride sur le sein, un mamelon subitement sanglant ; des croûtes ou des ulcérations autour du mamelon ; un sein plus haut que l’autre.

Palper le sein une fois par mois après les
règles peut aider au dépistage du cancer du sein

Plusieurs facteurs sont également à risques. Le gynécologue cite notamment le stress ; les antécédents familiaux de cancer du sein ; une première grossesse après l’âge de 35 ans ; la ménopause tardive (55ans). Cependant, des facteurs protecteurs existent. Notamment l’allaitement maternel pratiquée sainement, une alimentation riche en vitamine A, E et oligo aliment ; une alimentation pauvre en graisse ; ainsi que la pratique des activités physiques. Cependant, insiste le Dr Alexis Pajip, le dépistage reste le meilleur moyen de prévenir la maladie. Et cela passe par l’auto palpation des seins chaque mois après les règles, et une fois par mois chez les femmes ménauposées ; l’examen par un gynécologue une fois par an pour les femmes à partir de 30 ans ; la mammographie tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans.

Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer gynécologique. Il est la principale cause de mortalité des suites de cancer chez les femmes dans les pays en développement. ” Selon le registre de cancers de la ville de Yaoundé, c’est le deuxième cancer après celui du sein. Et dans 80% des cas, les diagnostics qui sont fait se trouvent à des stages très avancés”, note le gynécologue. Pour ce qui est des facteurs à risques, l’âge précoce ( avant 16 ans), des partenaires sexuels multiples, les rapports sexuels non protégés, et l’infection à la human papillona virus ( cause de plus de 70% de cancers du col de l’utérus) en sont les principales. Le manque de dépistage est également un facteur à risques.

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