La journée mondiale du cœur qui se célèbre ce 29 septembre est l’occasion de rappeler que l’abus de l’alcool peut être source d’accident vasculaire cérébral.
Chez un adulte alcoolique, les conséquences de l’alcool sont multiples sur sa santé. Avec le temps, l’alcool va enraidir les vaisseaux. Les vaisseaux ainsi enraidis, ayant perdu leur souplesse, le sang qui y circule va rencontrer une pression assez élevée. Le tensiomètre, au moment de la prise de tension, va révéler une tension élevée. Et lorsque la tension est élevée, le risque est que le vaisseau peut se rompre. Et si le vaisseau se rompt, on fait un Accident vasculaire cérébral (Avc) de type hémorragique. Et c’est la catastrophe. Ou alors, comme le vaisseau a perdu de sa souplesse et s’est enraidi, au fur et à mesure, des dépôts graisseux peuvent se faire tout autour et diminuer le calibre dudit vaisseau. Et il suffit qu’un jour, qu’un morceau de cette graisse se détache et s’en va boucher un vaisseau du cerveau, on fera alors un Avc de type isthmique. Ou si le morceau de grasse va boucher un vaisseau du cœur, on a un infarctus du myocarde.
De part et d’autre la situation met la personne concernée à l’actif, si ce n’est de la mort, des suites de vie qui ne seront plus gaie. “Il n’a jamais été prouvé que l’alcool est utile au corps humain. On peut vivre sans, et être en santé. Mais, à en prendre, on connait les risques” fait savoir le Pr Henri Essomè, gynécologue.
“Certains parents, en plus de boire, en donnent à leurs enfants encore en bas âge. Il faut savoir que les conséquences sont les mêmes que chez le fœtus. Autant l’alcool nuit au fœtus au moment de la formation, autant chez un enfant en bas âge, l’alcool nuit à sa croissance. Certains enfants ont même développé un syndrome de sevrage, donc, tant qu’il n’a pas pris un excitant de ce genre, il n’est pas calme. Ces parents le font parfois naïvement. Autant l’alcool n’est pas un aliment pour l’adulte, autant il l’est moins pour l’enfant”. conclut-il.