Le Chef de Département de Gynécologie Obstétrique de l’Hôpital Laquintinie de Douala s’est prononcé sur la question à la faveur de la campagne “Octobre Rose” dédiée au cancer du sein et du col de l’utérus.

Des dépistages gratuits sont effectués à l’Hôpital Laquintinie, depuis lundi 9 octobre 2023. Dépistages qui sont d’ailleurs effectués tous les jours ouvrables de l’année, systématiquement à toutes les femmes qui se font consulter en gynécologie.

Le diagnostic précoce, la clé pour lutter contre le cancer du sein et du col de l’utérus

La campagne qui s’est ouverte le lundi 9 octobre 2023, s’achève ce vendredi. Au Département de Gynécologie Obstétrique (Degynob), mardi 10 octobre, une quarantaine de femmes venues pour la circonstance attendent la prise de leurs paramètres. Au Service d’Oncologie, autre point de dépistage, une cinquantaine de femmes attendent de passer chez le médecin. “Nous espérons qu’aujourd’hui, les femmes affluent pour se faire dépister et pour rentrer porteuses d’un message, que le cancer existe, que celui du sein n’est pas douloureux. Il s’installe à bas bruit et très souvent, on arrive à l’hôpital lorsqu’il se fait tard. Les femmes doivent se faire dépister. Qu’elles viennent massivement. Leur seule contribution c’est leur présence physique”, interpelle le Pr Henri ESSOME, Chef du Département de Gynécologie Obstétrique.

Pour venir à bout des cancers du sein et du col de l’utérus, l’Hôpital Laquintinie sensibilise et dépiste au quotidien, de lundi à vendredi, pendant les consultations gynécologiques. L’objectif étant que toutes les femmes qui y viennent pour tout autre problème soit dépistée de ces cancers. “L’hôpital Laquintinie n’est pas dans le dépistage périodique. Nous le faisons au quotidien, de lundi à vendredi. Quel que soit ce qui vous emmène en consultation gynécologique à l’Hôpital Laquintinie, on vous fouille pour voir s’il n’y a pas un début de ces cancers. Même chez la femme enceinte, parce que la consultation d’une femme enceinte ne se résout pas à l’évolution de la grossesse. C’est l’évaluation de l’état de santé “, explique le Médecin Gynécologue.

“On a l’impression qu’il y’a un peu plus de personnes qui ont le cancer de nos jours. Mais nous sommes incapables de vous dire si cela a toujours été ainsi, ou si c’est avec l’impact des médias que les femmes viennent davantage vers nous.

Pr Henri ESSOME

Et au quotidien, elles viennent de plus en plus se faire consulter. “On a l’impression qu’il y’a un peu plus de personnes qui ont le cancer de nos jours. Mais nous sommes incapables de vous dire si cela a toujours été ainsi, ou si c’est avec l’impact des médias que les femmes viennent davantage vers nous. Et plus elles sont nombreuses, plus des cas de cancer sont dépistés”, explique le Pr Henri ESSOME. Selon lui, il n’y a pas un seul cancer chez la femme qui est douloureux. Que ce soit celui du col de l’utérus, des ovaires, de l’endomètre ou des seins, ces cancers évoluent à bas bruit. “Et plus on sera dans le dépistage constant comme à l’Hôpital Laquintinie, plus on parviendra à réduire le nombre de femmes souffrant de cancer”, prévient t-il.

I.M/ Hôpital Laquintinie

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