Joëlle Liliane Engomè Moukoko: la mémoire du directeur

Très réservée, mais laborieuse, l’assistante du directeur de l’hôpital Laquintinie ne compte pas ses heures de travail. Des efforts récompensés lorsqu’elle a été distinguée meilleur personnel administratif 2022.

Quand nous la rencontrons le 04 mai 2023 dans son bureau, Joëlle Liliane Engomè Moukoko a la tête plongée dans des documents. Devant elle, une pile sur laquelle elle doit travailler ou faire acheminer. Malgré l’absence de son patron, le directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala, le Pr Noël Emmanuel ESSOMBA, Joëlle Liliane ne s’accorde aucun moment de répit. « Ce n’est pas parce que le Boss n’est pas là que je peux croire que je suis libre. Bien au contraire. Il y a du travail en attente et je reçois toujours de lui des instructions à suivre », dit-t-elle. Seul avantage, tout de même, elle pourra regagner son domicile un peu plus tôt que d’habitude. C’est que, ses journées de travail ne sont pas de tout repos.

« Travailler avec le Directeur, c’est beaucoup de pression. Il faut être multitâche et être rapide dans l’exécution du travail confié. Avec lui, on est sous pression, et en même temps, on apprend aussi beaucoup, ce qui permet d’accroître ses connaissances et son savoir-faire », note Joëlle Liliane. Au quotidien, cette mère de deux enfants reçoit les courriers, participe à l’organisation des audiences avec le directeur ; veille au respect par le Directeur de son agenda ; effectue les diverses tâches et missions que lui confie le Pr Noël Emmanuel ESSOMBA. Elle reçoit également les différents visiteurs dont les personnalités de la ville et même les personnels de l’hôpital qui souhaitent rencontrer le directeur pour diverses raisons.

Joëlle Liliane Engomè Moukoko ne compte pas ses heures au travail

Assistante du Pr ESSOMBA pendant plus de trois ans, celle qui a travaillé sous celui qui fut ancien directeur de l’hôpital de Nylon pendant quelques mois avant sa nomination à la tête de l’hôpital Laquintinie connaît bien son patron, et maîtrise ses humeurs. « Lorsqu’il est de mauvaise humeur, je le sais. Et je manage les visiteurs en fonction de cela, pour que le visiteur reparte satisfait », affirme-t-elle. Un travail qui, comme tous les autres, est fait de hauts et de bas. Liliane n’a donc pas d’horaires fixes à proprement parler. Des réunions convoquées d’urgence, ou une charge de travail trop importante lui font souvent revenir au bureau alors qu’elle avait déjà quitté son lieu de service, ou encore, lui font rester parfois jusqu’à 22h.

Une charge de travail qui a contraint cette jeune femme trentenaire à s’attacher les services de deux nounous pour s’occuper de ses enfants. « Je suis mère de deux enfants en bas âge avec qui je vis seule. J’ai été obligée d’avoir deux nounous : une pour le matin, jusqu’à 16h30 et une autre de 16h30 jusqu’à mon retour du travail », note-t-elle. Des efforts qui ont été récompensés en début de cette année 2023 lorsqu’elle a été désignée meilleur personnel administratif, au cours de la fête du personnel de cette formation sanitaire. Joëlle Liliane se dit galvanisée par ce prix.

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Lorsqu’elle ne travaille pas, pendant les week-ends, cette titulaire d’une licence en communication obtenue à l’université de Buéa en 2011 s’occupe de ses enfants. Elle les aide à faire leurs devoirs et ensemble, passent des moments ludiques. Notamment le dimanche où, après la messe, cette jeune mère emmène ses enfants, soit au manège ou en visite chez des membres de la famille. Recalée à l’oral après son admissibilité au concours de l’Essec, Joëlle Liliane Engomè Moukoko a toujours été assistante. Après avoir été brand ambassador à British american Tobacco, elle est devenue assistante dans un cabinet d’avocats d’affaires pendant 4 ans, a fait un an sans emploi avant son recrutement à l’hôpital de district de Nylon par le Pr Noël ESSOMBA. Une carrière d’assistante qu’elle justifie par son aisance à l’écrit et sa timidité.

I.M/Hôpital Laquintinie

Hôpital Laquintinie: les responsables nouvellement nommés prennent fonctions

C’était à l’occasion d’une double cérémonie qui s’est déroulée les 11 et 12 mai 2023, dans la salle de conférence Manaouda Malachie, présidée au nom du Directeur par le Dr Marie Solange Ndom Ebongue, Conseiller Médical au sein de cette formation sanitaire.

Lancée le 11 mai 2023 suite à la Note de Service datée du 10 mai 2023, et signée du Pr Noël Emmanuel Essomba, Directeur de l’Hôpital, la vague d’installation des responsables nommés dans divers Services, le 8 mai 2023, s’est achevée ce 12 mai 2023. Les deux cérémonies présidées, au nom du Directeur de l’Hôpital Laquintinie de Douala, par le Dr Marie Solange Ndom Ebongue, Conseillère Médicale, ont été marquées par les installations successives des Chefs de Département adjoints, Coordonnateurs des Soins, Chefs de Service et Majors de Service.

Étaient concernés, les Département de la Qualité, de la Pharmacie, de la Gynécologie et Obstétrique, de l’Imagerie et Explorations fonctionnelles, de Biologie Clinique et celui de Chirurgie (11 mai 2023). Suivront le 12 mai 2023, le Département de Pédiatrie, de Médecine et celui des Soins et Services pluridisciplinaires.

Les nouveaux promus de l’hôpital Laquintinie appelés à plus d’engagement.

Dans une communication spéciale adressée à l’intention des Majors de Service, le 8 mai 2023, le Directeur de l’Hôpital Laquintinie de Douala s’est opportunément interrogé, justifiant les raisons de la restructuration des Services: “Pourquoi notre élan est freiné par un certain nombre de manquements?”. Le Pr Noël Emmanuel Essomba relève un déficit d’appropriation de l’idéal et des missions qui guident le fonctionnement de l’Hôpital par certains employés, de graves failles dans la communication et la sensibilisation, un management approximatif dans certains Services, les détournements de malades ou les ventes parallèles de médicaments (bien qu’en baisse). “Chaque personnel doit désormais mériter sa place à l’Hôpital Laquintinie de Douala”, a indiqué le Directeur de cette formation sanitaire à cette occasion.

Chaque personnel doit désormais mériter sa place à l’Hôpital Laquintinie de Douala

Pr Noël Emmanuel Essomba

À la suite de ces nouvelles orientations, le Dr Marie Solange Ndom Ebongue a dévoilé aux promus, les mots-clés qui guideront désormais leurs missions: loyauté, communication, collaboration, appropriation, responsabilité, engagement et respect de la hiérarchie. “Il s’agit de mouvements qui sonnent et résonnent comme un appel au changement, à la collaboration, à l’appropriation des responsabilités pour une qualité de soins optimale dans notre hôpital”, a-t-elle insisté. 

Relevons que cette vague de nominations s’inscrit dans le cadre de nouvelles réformes structurelles, fonctionnelles et personnelles visant à faire de l’Hôpital Laquintinie de Douala, une formation sanitaire compétitive, à la pointe des soins, et proche de ses patients. De nouveaux mouvements sont annoncés dans les prochaines semaines.

Journée internationale des infirmières: le personnel de l’Hôpital Laquintinie face à de nouveaux défis

Cette grande formation sanitaire de la ville de Douala s’est jointe à la communauté internationale dans le cadre des activités marquant la célébration de la “Journée Internationale des infirmières”, ce 12 mai 2023.

Placée sous le thème :“Nos infirmiers, notre Avenir”, l’événement a fait l’objet de plusieurs articulations, dont celle consacrée au symposium tenu à cette occasion, dans la salle de conférence Manaouda Malachie de l’Hôpital Laquintinie de Douala, sous la présidence du Dr Marie Solange NDOM EBONGUE, Conseillère Médicale, représentante du Directeur, le Pr Noël Emmanuel ESSOMBA. Ce, au lendemain de nouvelles directives instruites par la hiérarchie, après un redéploiement du personnel effectué le 8 mai 2023.

Au total, 16 (seize) points ont meublé le symposium dédié à cette célébration, à laquelle a pris massivement part le personnel de l’Hôpital Laquintinie de Douala. Entre intermèdes humoristique (Blaise KALABA) et musicaux (Belka TOBIS) par Bernadette MBEKEK et Dora DECCA par Anas Christelle WAMBA, le symposium a connu des exposés sur diverses problématiques ciblées. Après la présentation du thème et le contexte de sa célébration par Joyce Elangwe Ndia, la Surveillante Générale de l’Hôpital Laquintinie de Douala, suivie du mot de bienvenue du Dr Marie Solange Ndom Ebongue, la représentante du Directeur de l’Hôpital Laquintinie de Douala, la Major Modestine Tadonzi, présentera l’exposé d’ouverture relatif à “l’historique des soins infirmiers”.

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Le thème portant sur “la place de l’infirmier dans la société actuelle: enjeux et défis”, a été présenté conjointement par le Coordonnateur Hervé Bidias et Halimatou Bako. Autre thème en débat, figurait celui sur “la profession infirmière à la lumière de la transition”, présenté par Herman Banaken. Quant à Eliette Tchuinte, elle édifiera l’assistance, également constituée d’un groupe d’élèves infirmiers en formation à l’Hôpital Laquintinie de Douala, sur le thème: “cadre juridique de l’exercice de la profession infirmière au Cameroun”, dernier de la série des exposés choisis pour cette édition.

Notons que dans le sillage de la célébration des festivités marquant cette Journée Internationale de l’Infirmier, édition 2023, un point sera consacré à la “Journée Internationale de la Sage-femme” célébrée le 5 mai 2023. Point effectué conjointement par la major Ngah Rachel et Sidonie Siani. M. Njoya, le Secrétaire général de l’Ordre des Personnels Médico-Sanitaires (Opms), branche du Littoral, et Désiré Tipane, Directeur de l’École des infirmiers de l’Hôpital Laquintinie de Douala, s’exprimeront successivement, en qualité “d’ainés”.

Assisté par la Surveillante Générale de l’Hôpital Laquintinie de Douala, le Conseiller Médical de l’Hôpital Laquintinie de Douala, a rendu un hommage appuyé aux infirmiers de l’Hôpital Laquintinie de Douala, à l’occasion de leur journée. Le Dr Marie Solange Ndom Ebongue, au nom du Directeur, a insisté sur le rôle essentiel de ce corps de métier sanitaire, dans la chaîne des soins médicaux.

Il est important de relever que la célébration de l’édition 2023 de la “Journée internationale de l’Infirmier” intervient au lendemain de la signature par le Directeur de l’Hôpital Laquintinie de Douala, de textes redéployant le personnel au sein de cette formation hospitalière de la ville de Douala. La plus importante. La célébration de la “Journée Internationale de l’Infirmier”, à l’Hôpital Laquintinie de Douala s’est achevée par la coupure et le partage du gâteau conçu à cette occasion.

La Journée internationale des infirmières est célébrée chaque année le 12 mai, date anniversaire de la naissance de la Britannique Florence Nightingale, considérée comme
pionnière des soins infirmiers modernes et de l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé.

Celcom/Hld

Covid-19 : l’Oms déclare la fin de l’urgence sanitaire

Tout en rappelant que la fin de l’état d’urgence ne signifie pas la fin de la pandémie, cette agence onusienne appelle les Etats de continuer à rester vigilants pour mettre définitivement fin à ce virus qui continue de tuer. La décision rendue publique le 09 mai note par ailleurs que la Covid-19 qui a sévi pendant 3 ans et 13 semaines a fait 7 millions de morts, selon le bilan officiel.

Le Covod-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale. Après avoir sévit pendant 3 ans et 13 semaines et 7 millions de morts (selon un bilan officiel), le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a décidé, depuis Genève, le 09 mai 2023, de mettre un terme à cet état d’urgence mis en place au plus fort de la pandémie. Le coronavirus a été déclaré urgence sanitaire mondiale le 30 janvier 2020 par le Dg de l’Oms, le Dr Thedros GHEBREYESUS, au vu de la propagation de la pandémie, qui ne touchait alors que la Chine.

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Cette décision a été prise sur avis conforme du comité d’urgence sur la Covid-19. Une décision consensuelle avec seulement 5% des membres ayant hésité avant de finalement se rallier à l’avis général, note le Dr Didier Houssin. Cette agence onusienne continue par ailleurs de militer pour une répartition plus égalitaire des vaccins, médicaments et tests, tout en rappelant que si 82% des personnes âgées dans le monde de plus de 65 ans ont été vaccinées, elles ne sont que 35% dans les pays à faible revenu.

Dr Thedros GHEBREYESUS

Toutefois, l’Oms constate que la pandémie a fortement baissé en intensité depuis un peu plus d’un an. Tenez ! La Covid-19 tue désormais environ 500 personnes par jour dans le monde actuellement, contre près de 15 000 au pic de l’épidémie. Selon l’Oms, la décision de mettre fin à son plus haut niveau d’alerte ne changera pas grand-chose, puisque la quasi-totalité des pays du monde ont déjà levé l’alerte et mis fin à la plupart des règles d’exception prises durant l’épidémie. Cependant, « la fin de l’état d’urgence ne signifie pas la fin de la pandémie. « Ce virus est là pour durer. Il continue de tuer. Les pays doivent rester vigilants avec la poursuite d’une circulation intense du virus dans le monde entier. De nouveaux variants pourraient émerger n’importe où », rappelle le Dr GHEBREYESUS

Fête du travail : l’hôpital Laquintinie célèbre son personnel

Dans une ambiance bon enfant, personnels et responsables administratifs se sont défoulés au rythme des chansons locales. La célébration a également été marquée par des discours au cours desquels les syndicalistes, tout en formulant des revendications, ont salué les efforts consentis par le directeur.

C’est un discours plein d’espoir, d’encouragement et de reconnaissance à l’endroit du personnel que la Conseillère médicale de l’hôpital Laquintinie a tenu aux travailleurs de cette formation sanitaire. Avec des youyous et des cris de joie, le personnel a apprécié favorablement les promesses faites par le Dr Marie Solange NDOM EBONGUE, qui leur rappelait au passage leur importance aux yeux du Directeur Noël Emmanuel ESSOMBA, empêché. « A Laquintinie, les droits de tous et de chacun sont respectés.  A Laquintinie, il n’y a pas de petit, il n’y a pas de grands, il n’y a que des soldats de la santé. Le directeur me charge de vous dire que vos problèmes sont ses problèmes, vos préoccupations sont ses préoccupations. M. le Directeur compte donc sur l’engagement de chacun, sur la collaboration de chacun pour que nous puissions toujours maintenir notre place de leader de la santé au Cameroun».

Au cours de la célébration de la 137ème édition de la fête du travail, placée sous le thème «résilience et travail décent, agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et inclusion sociale», la Conseillère médicale a rappelé aux travailleurs de l’hôpital Laquintinie la place de choix qu’ils occupent. « A Laquintinie, nous avons un cadre de travail agréable. Le personnel comme les patients sont satisfaits. Nous pouvons nous réjouir du management participatif de l‘hôpital. Tous alignés derrière notre directeur, chaque maillon de la chaîne de soins est important, capital, et respecté. Chaque maillon est considéré», note le Dr Marie Solange Ndom Ebongue.

Des efforts reconnus par Nadège TONYE, Délégué du personnel. «Je suis fière d’être travailleur à l’hôpital Laquintinie. Beaucoup d’efforts ont été faits par le Directeur. Les soins  sont de meilleure qualité, les conditions de travail ont été améliorées, les salaires ont été revus à la hausse», reconnait-elle. Des efforts qui, à en croire EPOH Elisabeth elle aussi délégué du personnel, permettent de donner de meilleurs soins aux patients et améliorer ainsi leur prise en charge. Toutefois, note Mme Rachel BISSAY, responsable syndicaliste à l’hôpital Laquintinie, d’autres améliorations peuvent suivre. Elle souhaite l’amélioration de la politique sociale, des relations interprofessionnelles, ainsi que le renforcement du dialogue social, entre autres. Des doléances prises en compte par la Conseillère médicale qui salue la solidarité qui règne dans cette formation sanitaire. «A Laquintinie, nous sommes solidaire. La solidarité à Laquintinie n’est pas qu’un slogan. C’est une réalité. La cohésion sociale qui nous regroupe ici aujourd’hui autour des syndicalistes est la preuve de ce que nous avons tous le souci du bon travail», note-t-elle. Outre ces discours, la journée a été marquée par une belle ambiance menée par les personnels. Pièces théâtrales, interprétation musicales ont permis aux médecins de se défouler, et d’évacuer le stress du travail quotidien auquel ils font face.

Dr Jeanne Mayouego : la cataracte naturelle est liée au vieillissement de l’œil

Alors que l‘hôpital Laquintinie est en pleine campagne d’opération à coût réduit de ce mal, la cheffe de service ophtalmologie parle de ses causes, conséquences et de sa prise en charge.

Que peut-on savoir de cette maladie?

La cataracte est une maladie de l’œil qui touche le cristallin. Le cristallin est une espèce de lentille ou une loupe qui est à l’intérieur de l’œil et qui est normalement transparent. Il joue le rôle de loupe pour donner une bonne vision dans le système optique de l’œil.

Avec l’âge, comme les cheveux blanchissent, le cristallin également blanchi et devient comme un verre salle, entraînant la baisse de la vision. Si vous regardez le paysage à travers une vitre sale ou opacifiée, vous ne verrez pas bien. C’est la même chose avec la cataracte. Le cristallin qui est une lentille transparente s’opacifie avec l’âge et progressivement, la vision diminue. Le patient dit souvent qu’il voit flou, qu’il voit le brouillard. C’est un processus naturel lié au vieillissement de l’œil. C’est pour cela que la cataracte est plus fréquente chez les personnes âgées.

Le vieillissement est-il le seul facteur à l’origine de la cataracte ?

Le vieillissement est le principal facteur à l’origine de la cataracte mais pas le seul

Il y a d’autres causes de cataractes. La cataracte congénitale. L’enfant peut naitre avec une cataracte dès la sortie du ventre de sa mère. La cataracte peut se développer pendant les premières années de sa vie. La cataracte traumatique qui arrive après un traumatisme à l’œil comme un coup de poing, un choc violent, un accident de la circulation avec un choc violent à l’œil. On trouve cette cataracte chez les personnes jeunes.

Des maladies telles que le diabète, peuvent être à l’origine de la cataracte, à travers la prise de certains médicaments comme les corticoïdes. Ces médicaments peuvent faire survenir la cataracte beaucoup plus tôt que la normale.

Un œil atteint de cataracte

Elle peut aussi survenir en cas d’infection ou d’inflammation à l’œil. Certaines maladies inflammatoires à l’intérieur de l’œil peuvent faire qu’une cataracte se développe. Dans toutes ces autres circonstances, la cataracte va venir un peu plus tôt que d’habitude, ou sera accélérée chez certaines personnes.

A la longue, la personne atteinte de la cataracte peut-elle perdre complètement la vue?

La cataracte est d’ailleurs la première cause de cécité dans le monde. Elle rend aveugle au fil de son développement. Heureusement, cette cécité due à la cataracte est complètement réversible, grâce au traitement. Et l’unique traitement est la chirurgie.

Quand la cataracte est à son début, en prescrivant des lunettes, le patient peut trouver la guérison. Cela veut dire qu’il n’y a pas d’indication opératoire. Mais, lorsque les lunettes n’améliorent plus la vue, la seule option pour que le malade puisse retrouver une bonne vision et être autonome, c’est la chirurgie. Il n’y a pas de gouttes pour traiter la cataracte, parce qu’une fois que le cristallin a blanchi, il ne redevient pas transparent. Et donc, il faut l’enlever à travers une chirurgie.

Dr Mayouego en compagnie d’une patiente

En dehors de la baisse de l’acuité visuelle, la cataracte peut aussi entraîner beaucoup d’éblouissement. C’est pourquoi chez certaines personnes, on ne va pas attendre que la cataracte soit trop développée avant d’opérer, parce qu’ils ont des exigences visuelles par rapport à leur métier. Or, lorsque les exigences visuelles ne sont pas trop importantes, on peut retarder le moment de la chirurgie. Après la chirurgie, le patient retrouve en intégralité sa vision, à condition qu’il n’ait pas d’autres maladies dans l’œil. C’est pourquoi avant la chirurgie, lorsqu’on examine le patient, on se rassure qu’en dehors de la cataracte, il n’a pas d’autres problèmes d’yeux. S’il y a d’autres problèmes, cela biaise le résultat et le malade doit être informé avant la chirurgie.

Y a-t-il des aliments qui favorisent la cataracte, ou des personnes prédisposées à avoir cette maladie par rapport à d’autres ?

Il y a certains médicaments qui peuvent favoriser la survenue de la cataracte, comme les corticoïdes qu’on peut prendre sous forme de collyre, de pommade, de comprimés. A ne pas utiliser sans l’avis d’un médecin.

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Pour ce qui est de l’hygiène de sa santé oculaire, on recommande, pour le bon fonctionnement du cristallin, de la rétine et des autres structures de l’œil, de manger beaucoup de fruits et de légumes. Les fruits riches en vitamines C, D, A, qui contiennent du zinc et de bons acides bras pour favoriser le bon fonctionnement du cristallin.

Cependant, tout le monde ne vieillit pas de la même manière. Il y a des personnes à qui vous ne donnez pas leur âge, pourtant elles sont très âgées. C’est la même chose pour le cas du vieillissement du cristallin. Tout le monde n’a pas forcément la cataracte à 60 ans. Certains peuvent l’avoir plus tard, plus tôt, ou vivre toute une vie sans ressentir le besoin de faire opérer leur cataracte.

Formation : L’hôpital Laquintinie soigne son accueil

Le personnel a été recyclé sur les fondamentaux de l’accueil des patients et de leurs familles. Ils ont également été édifiés sur les appels téléphoniques et les bienfaits d’un bon accueil sur les patients et sur la réputation de l’hôpital.

L’hôpital Laquintinie souhaite améliorer son accueil. Le personnel de cette formation sanitaire a été recyclé aux principes de l’accueil en milieu hospitalier. Au cours du petit déjeuner scientifique organisé le 20 avril 2023 à l’initiative du directeur de l’hôpital Laquintinie, infirmiers, hôtesses, agents de sécurité, techniciens de surface, stagiaires en soins médico-sanitaires ont été édifié sur l’accueil en milieu hospitalier sur le thème « accueil, communication et utilisation des outils de communication ».

Parmi les différents modules de formation, les deux types d’accueil que sont l’accueil physique et l’accueil téléphonique. « Le personnel de l’accueil doit savoir comment recevoir à un appel téléphonique en milieu hospitalier. Il faut se présenter à l’émetteur; laisser l’interlocuteur finir de donner l’information; ne jamais raccrocher au «nez » de l’interlocuteur et toujours attendre qu’il finisse la conversation », note le Dr Nathalie NTAGO, médecin du travail d’après qui, « lorsqu’on reçoit un appel téléphonique, il faut toujours se présenter, laisser l’interlocuteur parler sans lui couper la parole ».

L’accueil n’est pas une faveur. Il commence par une formule de politesse et un sourire. Nous devons nous consacrer au patient et le recevoir de façon prompte.

Emmanuel TIMBA, coordonnateur des soins Hôpital Laquintinie

L’accueil se fait donc, au niveau des vigiles, des caisses, du personnel du bureau des Rendez-vous. «L’accueil n’est pas une faveur. Il commence par une formule de politesse et un sourire. Nous devons nous consacrer au patient et le recevoir de façon prompte. Le personnel accueillant doit être propre et professionnel. Evitons les jugements de valeur. L’accueil est un moment déterminant entre la personne en face et le personnel, car, il influence le patient et sa famille. Il est le premier maillon de la chaîne des soins », Note le coordonnateur des soins, Emmanuel TIMBA.

Pour ce qui est des principes de la communication, les 5 règles d’or de la communication ont été présentées aux personnels des différents accueils. Ce sont notamment le dialogue, la politesse, le dialogue avec l’interlocuteur de façon naturelle, l’usage du langage corporel ; mais aussi, être gaie, joyeuse et motivée. Pour ce qui est du cas des usagers en ambulatoire, « l’accueil est une organisation qui se fait à l’entrée et à la sortie. C’est une affaire de tout le personnel. Le bon accueil est un gage de la qualité des soins dans un hôpital et constitue la moitié de la guérison », note le Dr Nathalie NTAGO.

Et aussi, « toujours sourire ». Car, un bon accueil, notent les formateurs,  évite au patient, l’angoisse, la frustration, rend le patient compréhensif, améliore la communication et au final, on a un patient satisfait et fidélisé. Ce qui fera une bonne publicité de la structure. Une communication qui a été facilitée par les outils que la direction de l’hôpital a mis à la disposition du personnel, notamment la flotte, la radio mobile, le téléphone fixe.